dimanche 30 décembre 2012

Les arguments fallacieux

Un débat quelqu'il soit n'est pas exempt d'arguments qui échappent à notre entendement. Depuis que le langage existe, depuis que les Hommes échangent leur point de vue, comparent leur point de vue, on sait qu'il y a des désaccords. Il n'est pas étonnant que les philosophes grecs les mentionnent. Il est encore moins étonnants que des guides de «conversation» aient été écrit très tôt.

L'art d'avoir toujours raison de Schopenhauer est probablement le plus connus de tous. Chacun de ses 38 stratagèmes sont très précis et maintes fois rodés.

Voici un débat qui contient de nombreux exemples.

mardi 11 septembre 2012

ça a commencé


Voilà, j'ai commencé ma formation à l'EMI-CFD.

Je suis tout simplement émerveillé. En vérité, je me régale à écrire des brèves, à me tromper souvent, à faire des fautes ( beaucoup de fautes ) et à les corriger quand je les vois. J'ai également conscience que ma connaissance des réseaux sociaux est à double tranchant. D'une, je peux aider mais de l'autre je peux également être un peu assomant.

Voilà, il reste que je dois faire encore beaucoup de progrés en écriture et en particulier en stylistique. J'espère en effet apprendre à être plus léger et moins lourd ou "chiant" dans mon écriture.  Peut-être devrais-je mettre une pièce dans une boite à chaque fois que j'utilise le "que"  ?

Je compte également pour m'aider à progresser sur notre professeur de stylistique Mr Hédy Kaddhour.

Voici d'ailleurs comment notre premier cours a commencé :

Faites une chronique en 20 lignes sur le thème suivant : un couple de 60 ans s'installe en face de vous dans un train, faites un croquis.

Voici ce que j'ai rendu.. (tout y est comme à l'origine, faute et mise en en page comprise).

Ils ont dans la soixantaine d’année. Nous allons vers Bordeaux et ils sont installés en face de moi. La Femme est assoupie, elle a une petite chaîne autour du cou qui porte ses lunettes. Elle portait celle-ci sur le bout du nez quand elle lisait le Figaro. Elle portait une longue jupe marron et une chemisette blanche. Elle s’était agacée que l’on parle encore de Nicolas Sarkozy, qu’elle trouvait vulgaire. Elle expliquait que vraiment son voyage au Cap-nègre ne l'intéressait pas. Elle demandait pourquoi, on entendait jamais parler de François Fillon, que sa discrétion jouait en sa faveur. L’homme, à ses cotés, écoutait patiemment. Quelquefois, il regardait par la fenêtre, et tournait son visage vers elle pour acquiescer. Maintenant, il lisait l’Express. La couverture, d’été, faisait la part belle aux croisades et ,en particulier, à Saint Louis. Il avait une chemisette à carreaux bleu et blanche. Les jambes croisés, avec des mocassins marrons et un pantalon à pince beige ou blanc. Il avait sur les épaules noué autour du cou un pull bleu ciel. Les cheveux etaient bruns et les tempes étaient grisonnantes sa peau était légèrement bronzée. Avant de parler des actualités il avait abordés le sujet de ses petits enfants et trouvait le petit dernier, Matthieu, très dégourdi. Il racontait, dans un sourire attendri, comment l’enfant avait tenté de lui expliquer un jeu sur sa DS.  Il avait beau lui expliquer que ce n’était pas de son âge, l’enfant de cinq ans revenait à la charge. Puis, il a fini par lui proposer un jeu sur la mémoire d’un certain professeur japonais. C’est à ce moment là que la conversation de l’homme en face de moi est devenue plus active, se confrontant avec sa voisine. Il lui expliquait que ce jeu semblait être particulièrement intéressant mais vraiment pas pour les enfants. Elle répondait que les jeux sur ordinateurs rompent le dialogue avec les personnes âgées. Dés le départ il ne semblait pas convaincu et expliquait les jeux de mémoire que proposait ce jeu. D’ailleurs, d’après les textes qui présentait le jeu, cela permettait d’améliorer la mémoire. Elle était très dubitative. Dans un élan de conciliation l’homme expliqua que l’enfant avait fini par récupérer la DS, mettant fin à son évaluation et l’emmenant au parc de jeu du parc Monceau où le petit garçon avait ses habitudes.

mercredi 13 juin 2012

Lettre de motivation Fongecif V1


Voici la lettre que j'aurai voulu écrire pour avoir mon financement.

Elle a été en grande partie rejeté parce qu'elle était trop personnelle et un peu longue. Et bien je vous l'offre faite votre avis, sachant que c'est la V4 qui sera envoyé.


Objet : Lettre de Motivation.

J’ai l’honneur aujourd’hui de solliciter un financement pour la formation certifiante au Journalisme Multimédia à l’XXXXXX. De plus en plus proche de la communication et alors que je suis aujourd’hui en poste en CDD en tant qu’ingénieur web, j’ai constaté l’évolution de mes compétences. C’est après de longues années dans le secteur de l’informatique et grâce à mes activités extra-professionnelles, éditoriales et politiques, que j’ai découvert et compris la passion d’écrire et de raconter les faits. A la source de cette envie, une infinie curiosité des personnes et la répétition de ce même processus pour comprendre et expliquer sans jamais juger. Je me sens plus près que jamais de cet aboutissement, au terme d’un cheminement particulier.

A l’issue de mon BTS, à l’âge de 20 ans, je suis entré trop rapidement dans la vie active où j’ai pu toutefois acquérir une solide expérience en ingénierie des systèmes d’information. Cela m’a permis, d’une part, d’acquérir une expertise dans le domaine informatique et, d’autre part, de maintenir une veille constante des nouvelles technologies du web. En parallèle de mon activité professionnelle, j’ai mené des activités extra-professionnelles dans différents modes d’expression.

J’ai eu l’opportunité de séjourner en tant que bloggueur invité pendant une semaine au sein de la rédaction du journal « xxxxxxxx » au cours de laquelle j’ai écris des articles qui ont été publiés, mené  des interviews et réalisé des montages vidéo.

J’ai eu aussi cette plus récente expérience au sein de la rédaction de xxxxxxxx , lors des élections au terme duquel j’ai même pu chroniquer les scores des résultats du vote blanc pendant la matinale animé par xxxxxxxx.

Au cours de cette activité à la radio xxxxxxxxx, un journaliste reporter m’a assuré de me prendre comme stagiaire au sein de la rédaction de xxxxxxxxx. En effet, la formation que je dois suivre à l’XXXX  comprend un stage terrain obligatoire.

Mon expérience à ce jour me permet de faire valoir une capacité d’observation, d’analyse et de réactivité.

Je me suis souvent posé la question de savoir pourquoi je souhaitais être journaliste. Il y a d’abord cette évidence intime qui remonte à mon adolescence, lorsque, dans un journal que je croyais personnel, je décrivais un milieu, un contexte, une période pour montrer à mes amis, à mes lecteurs ce que c’était que d’être d’origine métisse.

Né de père français et de mère marocaine, j'ai eu la chance, dans mon enfance, de vivre en Afrique, dans des conditions d'expatriés assez confortables. En rentrant en France, installé en banlieue, j'ai été identifié comme un jeune de banlieue ; un choc que je m’efforçais de comprendre car cela semblait poser la question de mes origines, qu'elles soient sociales ou géographiques. Ces deux questions ont façonné dès mon adolescence une vision de la société dans laquelle je vivais, une conscience aiguë du contexte et comment elle était partagée par tous. C’est ainsi que j’ai transformé la peur de l’autre en curiosité de l’autre. Par conséquent, si j'avais eu cette chance de venir d'ailleurs tout en étant là où j'étais, je savais en faire partie de plein droit. La conscience de cette différence, de ces différences, que j'ai décidé de voir comme un atout, m'a amené à considérer chaque individu comme un être avec sa propre histoire. Cela a participé à construire chez moi le désir de connaître, d'expliquer, de construire et défendre des valeurs.

Si je souhaite devenir journaliste et changer de carrière, c’est parce que ce qui m'a façonné et me fascine en fait est un métier. Je n'avais pas le recul suffisant à 18 ans pour me dire que mes défenses étaient en fait un caractère, et que les valeurs d'humanisme que je défendais, constituaient une véritable identité. Je me souviens qu'en cours de Philosophie de ma filière électronique, j'avais dû défendre seul contre tous que l'Homme garderait le dessus sur la machine, pour peu qu’il prenne sa part de responsabilité.

Dans le contexte d’un milieu peu littéraire, et parce que j’étais très critique des médias, l’idée d’être journaliste me plaisait néanmoins mais me paraissait inaccessible. Par curiosité j’ai choisi l’orientation d’une formation en électronique ; toujours par curiosité, pendant les vacances, j’ai continué mes séjours de voile pour devenir formateur. Le théâtre, de la même manière, m’a amené à me présenter à des concours malgré ma timidité, et à jouer dans de nombreuses pièces. C’est donc presque tout aussi naturellement que j’étais curieux de politique à travers la reconnaissance du vote blanc, de l’informatique ou de l’histoire, et que je m'y investissais passionnément.

L’informatique, l’histoire, la constitution d'un parti politique et un monde professionnel fait d’ouvriers très qualifiés et représentatifs d’une classe sociale m'ont appris à considérer que je pouvais, que je voulais aller plus loin dans la compréhension du monde dans lequel je vis.

Toute cette expérience acquise, professionnelle, managériale et humaine de ces 20 dernières années m'a permis finalement de comprendre ce qui me motivait : la curiosité doublée d'un profond désir de donner à savoir et à partager. Mes heures passées en Informatique m'ont permis d'acquérir des compétences très éloignées de ce que l'école a pu m'apprendre. Et cela, bien en amont de ce que mes fonctions pouvaient exiger. Cela m'a permis bien souvent d'être en avance sur mes objectifs et même d'être force de proposition. Ainsi, de technicien en électronique, je suis aujourd'hui ingénieur en Informatique. J'ai acquis des compétences en organisation et en management lorsque j'ai dû gérer des projets et construire un mouvement pour la reconnaissance du vote blanc à Paris. J'ai appris à communiquer et à concevoir une stratégie lorsque, pour ce même parti, j'ai établi la communication presse, radio et web. En Août 2007, j'ai créé un blog culturel généraliste, bien qu'à l'époque le principe même de culture du web était à l’état embryonnaire. Quinze auteurs sont intervenus sur ce blog, devenu aujourd’hui webzine. J’ai interviewé en vidéo plus de 40 personnalités (artistiques et politiques) et même inventé des procédés. J’ai ainsi appris à éditorialiser ma présence sur le web. J’ai su suffisamment bien gérer mon image sur Internet pour que, lorsque fut posée la question de culture sur Twitter en 2008, sans hésiter plusieurs tweets aient indiqué mon blog.

Par ces compétences extraprofessionnelles, je réponds à la demande du monde de la presse actuel.

Par ailleurs, s’exprimer en public, travailler en équipe, s'organiser sous pression, je l’ai appris grâce à de nombreuses années de théâtre, comme dans «L'affaire d'un printemps», une pièce sur la commune de Paris dans laquelle j’ai joué avec 25 comédiens, pendant près de 40 représentations au théâtre de Ménilmontant.

Comme vous le constatez dans mon CV, j’ai eu diverses activités professionnelles : Formateur aux réseaux sociaux, Ingénieur réseau dans un laboratoire de transfert de technologies, Technicien travaux neuf chez un équipementier automobile et, en ce moment, Ingénieur Application Internet dans une ONG à vocation internationale.

Au regard de ce que je viens de vous exposer, je souhaite donc que vous m'aidiez à financer le diplôme de Journalisme Multimédia dans l'objectif de faire aboutir mon projet de vie.

Recevez Madame, Monsieur l’expression de mes sentiments distingués.

dimanche 21 août 2011

Libye : J'entends d'ici BHL et Nicolas Sarkozy

J'entends d'ici la fausse modestie de Bernard Henry Lévy, sa prudence mesurée.
Je lis d'avance les lignes du Canard enchainé qui relateront la gloire du commandant des armées française.
La philosophie s'en trouvera probablement changée diront les anciens "diabolisateurs" de la présenceBHL-ienne.
J'entends les sondages publié Mercredi ou Jeudi qui pose cette question-tract insidieuse : Nicolas Sarkozy bénéficiera t'il de la "victoire" en Libye.
Le philosophie jettera désormais quelque pics en diretion d'une syrienne mille fois centenaire, pour dire , faire dire qu'il faut que ça bouge , sinon il s'en occupera ... d'ailleurs Assad commence déjà à faire part de ses réticences face à la pression occidentale.
J'entends déjà des cris dans les rues de Tripoli : "Sarkozy" !! ,"Sarkozy" !!,"Sarkozy" !! et l'égo-maniaque d'éructer en petit comité, comme s'il avait jamais compris de quelle genre de lutte il s'agissait.  Comme si personne n'avait compris les motivations de la seule révolution pour laquelle il a daigné  donner de l'importance.

Certe si personne le voit, beaucoup y penseront, beaucoup vont en parler au travail ce matin. ça nous changera des problèmes du chômage, de la chute des bourses.

Et la joie pour les libyens ?
Nous ne pourrons jamais la mesurer, tant la guerre était le seul sujet d'information, Qui est ce peuple ? Quels sont ses projets ? Quelles sont ses aspirations ? Comment démêler les pressions liés au pétrole ?

Je ne doute pas évidement de la capacité d'un peuple à s'organiser. Ce que je me demande toutefois, quel sera le prix que devra payer en plus ce peuple. En plus de ces nombreux morts, tombé au champs d'honneur au nom de la démocratie.

vendredi 19 août 2011

Merkel et Sarkozy : pour rien et pour le pire.

Cette nouvelle m'avait échappé. Paris et Berlin promet de couper les aides européennes à tout pays qui ne redresserait pas leur économies.

D'abord quelles sont ces aides ?
C'est dans la lettre adressé au président du conseil européen Herman Van Rompuy et rendu publique par l'élysée (PDF) que Paris et Berlin donne cet avertissement :


 Mais à quoi servent ces aides au juste ?

Voyons ce que disent les textes :
Le Fonds de cohésion aide les États membres dont le revenu national brut (RNB) par habitant est inférieur à 90% de la moyenne communautaire à réduire leur retard économique et social ainsi qu’à stabiliser leur économie.
Ok cela semble très clair. L'aide sert au pays en retard économiquement intégrant l'union européenne à rattraper ce retard. En gros , vous en bas , on vous tend le bras pour vous hisser à notre niveau. C'est un peu condescendant mais c'est le principe de l'Union qui fait la Force.

Et là vous me dites  ?




Premières irritations :


Si ces aides sont mal utilisé, c'est une raison suffisante pour les supprimer .. oui certes. Mais ni Paris ni Berlin n'a à se comporter ou à se percevoir comme des donneurs de leçons. Ce n'est pas comme cela que l'on traite des partenaires. Pas avec cette condescendance. D'autant que cette règle du respect de l'économie fait partie des conditions d'attributions de ces fonds et peuvent être révisés (voir article 33) et ce depuis au moins 2006 si ce n'est 1987, année de création des Fonds. Bref ce que disent Angela et Nicolas n'annoncent rien de nouveau.  Juste qu'ils savent parler pour ne rien dire. En ce qui concerne Nicolas Sarkozy ce n'est pas nouveau, Angela Merkel, je ne sais pas. Elle donne pas confiance dans la tempête ça c'est sûr.

Deuxième raison de mon fort agacement ( c'est un euphémisme ).

Rappelons que ces aides sont en priorité pour favoriser l'emploi et les zones en difficultés:

Afin d'optimiser l'efficacité du soutien du FSE, les programmes opérationnels prennent, le cas échéant,particulièrement en considération les régions et les localités connaissant les problèmes les plus graves, telles que les zones urbaines défavorisées et les régions ultrapériphériques, les zones rurales et les zones tributaires de la pêche qui sont en déclin et
celles particulièrement atteintes par les délocalisations d'entreprises.


Ces aides sont attribués à tout les pays et à la France en particulier, Outre le fait qu'à chaque fois que notre président donne des leçons de bonnes conduites aux autres, il tombe dans le piège du Parti Socialiste qui ne manque pas de lui rappeler son incurie financière. Il se prépare également et simplement à retirer le sol sur lequel des solutions de reclassement et de lutte contre le chômage ont mis des années à se construire. Ces associations, ces régions, ces états qui préparait l'avenir à coups de fonds sociaux et de solutions innovantes se retrouveraient sans financements.

C'est une vision trés néo-libérale de l'économie. Pas celle de Nicolas Sarkozy donc. Loin d'un gaullisme social ou d'une droite réformatrice. Non, ce genre d'inspiration ne peut venir que de l'Allemagne et en particulier d'Angela Merkel qui souhaite montrer à son électorat qu'elle transmet bien le message de la rigueur allemande :  "on a rien sans rien". 

C'est le genre de mesure politicienne qui ne font qu'enfoncer l'Europe vers une voie sans retour de la désunion. Que les fondateurs doivent être triste de voir ce qu'on fait de leur Europe, alors même que le spectre de la haine montre sa terrible et tragique ombre.

Dernier bout de colère morale :
On voit dans les textes, le souffle qui porte l'Union Européenne : La coopération, l'inter-régionalisation, la cohésion, la solidarité. Mais que dit le nouveau d'enfer que l'on croit à la tête de l'Europe ? Messieurs les pays en difficulté , si vous n'y arrivez pas , on vous abandonne... Vous pouvez crever la gueule ouverte...
Et sans trop se tromper le premier de ces messages s'adresse à l'Espagne qui est éligible au fond de cohésion à titre transitoire. Les autres pays éligibles sont : la Bulgarie, la Roumanie, Chypre, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie. Ils seront donc prévenu.

Voilà pourquoi la Bourse a bien compris que la zone euro est mal gouvernée. Qu'elle n'a pas de vision ni d'âme, et que rien ne semble annoncer une amélioration. Oh Bonne mère !